Culpabilité
On est le 30 septembre 2021. Je vois un homme en armure, à cheval. Il porte un étendard blanc avec un petit animal rouge, genre belette. Il revient de la guerre, un véritable massacre. Lui, le chef, se sent responsable de la mort de tous ces soldats qui lui avaient fait confiance.
Maintenant il est sur son lit de mort, la maladie a eu raison de lui. Il pleure, non pas sur lui, mais sur le sort de ses soldats qu’il a menés à la mort. Il culpabilise toujours et a peur de l’Enfer, où il est persuadé d’aller s’il ne leur demande pas pardon. Son âme est restée sur terre à la recherche de ses compagnons. En vain.
Quand il vient me voir, je peux lui expliquer qu’il ne peut plus demander pardon à ses compagnons tant qu’il est sur terre, qu’il doit aller dans l’Autre monde, là où vont toutes les âmes et où il sera reçu avec beaucoup d’amour.
Il monte sur son cheval, toujours en armure, toujours avec son étendard, et se dirige vers la Lumière. Et c’est au galop qu’il entre dans le Tunnel de Lumière.
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Au Pakistan
Le 29 novembre 2021, j’apporte mon aide à une jeune femme décédée il y a environ 180 ans, au Pakistan.
Elle erre dans les décombres des maisons détruites. C’est un vrai champ de ruines. Elle ne trouve pas son fils et depuis toutes ces années, elle le cherche. Elle a compris que ce n’est pas là qu’elle le trouvera et est prête à partir.
Elle monte sur le tas de gravats où était sa maison. Le Tunnel de lumière s’ouvre, elle part.
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Urgence
Le 23 mars 2021, un homme d’une quarantaine d’années arrive vers moi. Il est très pressé et me fait même remarquer qu’il attend depuis un moment et que d’autres sont passés avant lui. Je m’excuse auprès de lui.
Il est décédé il y a 140/150 ans au cours d’une guerre (en France, il me semble voir). Je vois des baïonnettes, des chevaux, du sang, c’est une vraie boucherie.
" Comment je vais faire pour veiller sur ma femme et mes enfants (il me vient 2 prénoms : Eglantine et Martin). J’espère qu’il ne leur est rien arrivé. Je m’étais promis de veiller sur eux ". Il était resté pour veiller sur les siens. Le temps a passé, ils sont tous dans l’Au-delà, il veut les rejoindre maintenant. Ce qu’il fait aussitôt et très rapidement (il court). Sa famille l’attend, les retrouvailles sont très émouvantes.
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Croisade en Lituanie
Cette histoire s’est passée il y a très longtemps, au temps des croisades en Lituanie. Voilà ce que j’ai vu le 30 décembre 2022.
Une armée d’au moins 1500 hommes avance lentement. Ça brille, ça cliquette. Je vois un étendard jaune, avec un aigle noir et un peu de rouge. Je vois beaucoup de sang, j’entends beaucoup de cris. Les habitants d’un village sont massacrés par cette armée. Les femmes et les enfants ne sont pas épargnés, les soldats leur courent après. C’est un massacre, une tuerie.
Les habitants de ce village n’ont pas pu partir dans l’au-delà car ils ne savent pas où aller. Ils doutent de leur dieu en qui ils croyaient, il les a abandonnés. Où est-il ? Pourquoi a-t-il laissé faire ça ?
Maintenant, je suis avec eux. Tout le monde se relève, ils sont face à moi. Les femmes prennent les enfants dans leurs bras, les hommes brossent leurs vêtements de la main. Ils se demandent ce qu’ils doivent faire. Je leur explique qu’après la mort, toutes les âmes vont dans l’Autre monde où elles sont accueillies avec beaucoup d’amour. Un homme se retourne vers les autres habitants du village avec un air interrogateur. Tout le monde acquiesce. Ils se mettent en route, ils disparaissent, " s’évaporent ", à la sortie du village.
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Dans la garrigue
J’habite une région magnifique dans le Gard où je randonne souvent dans la garrigue. Ce jour-là, le 25 octobre 2021, je randonnais avec une amie pas loin de chez moi. A un moment donné, la randonnée nous a amenées à descendre une petite combe, toute mignonne, comme je les aime. Mon amie marchait devant et nous papotions quand j’ai senti que nous étions suivies. A plusieurs reprises je me suis retournée : personne. Quand nous sommes sorties de la combe, le phénomène s’est arrêté et nous avons terminé la randonnée. Rentrée chez moi, je n’arrêtais pas de repenser à ce que j’avais ressenti dans cette petite combe. Et c’est là qu’ils sont arrivés : 3 ou 4 maquisards, casquette sur la tête, en bras de chemise, petit gilet, fusil à l’épaule. Ils étaient restés cachés dans la garrigue, là où ils avaient oeuvré durant la seconde guerre mondiale. Le temps avait passé, la guerre était terminée depuis longtemps, ils attendaient quelqu’un pour les aider à partir. C’est ce que j’ai fait avec plaisir ce jour-là.
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Aux portes de Jérusalem
Le 20 novembre 2022, je vois un guerrier français, en armure, décédé au cours d’une bataille aux environs de 1070, Il est grand, costaud, sauvage (c’est le mot qui m’est venu). " Je vais les avoir ! " Il se bat avec beaucoup de fougue contre les Turcs qui leur refusent le passage vers Jérusalem. Malheureusement, il est décapité au cours de cette bataille.
Il s’en veut, il s’est fait avoir, il est déshonoré et il pense que, de ce fait, il va aller en Enfer. Sa peur est trop grande, son âme préfère rester sur terre.
Quand il est venu me voir, j’ai dû d’abord calmer la colère qu’il avait contre lui en le rassurant : là où toutes âmes vont, il n’y a pas de jugement, il n’y a que de l’amour. Rassuré, il retire son armure et part dans l’Autre monde.
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Guerre de Sécession
C’est un officier sudiste, un « Gris », décédé lors de la guerre de Sécession qui vient le 2 février 2021 me demander de l’aider. Il est à cheval, quand il est blessé par un coup de sabre-baïonnette. Il est par terre, il se fait piétiner par les chevaux et les soldats. Tout le monde se sauve, c’est la débâcle.
Il saigne beaucoup, il souffre. Il appelle, mais personne ne fait attention à lui. Il ne comprend pas : c’est inadmissible ! On ne doit pas abandonner ses blessés, surtout son supérieur. Pourquoi ses hommes l’abandonnent ? Pendant tout ce temps, il les a attendus, persuadé qu’ils allaient revenir le chercher. Le temps a passé, il comprend qu’il doit partir maintenant. Je lui ouvre le Tunnel de Lumière.
