Colons espagnols

 

Une jeune femme de 33 ans, décédée il y a environ 130 ans est venue me voir le 8 février 2021. Elle, son mari et leurs 3 enfants, sont des colons espagnols venus s’installer en Australie pour travailler dans les mines (mines d’or ?). Mais on leur a menti : la vie n’est pas si belle qu’on leur avait dit, le travail est très dur et ils sont très pauvres.

Elle travaille dans la mine où elle attrape la tuberculose. Elle sait que sa fin est proche, mais elle ne veut pas mourir ici, elle veut retourner chez elle en Espagne, elle ne veut pas que ses enfants restent  dans ce pays qu'elle déteste. Elle fait promettre à son mari de la ramener en Espagne pour mourir dans son pays et pour que ses enfants vivent chez eux en Espagne.

Mais elle meurt en Australie. " Je ne veux pas mourir ici ! Je veux ramener mes enfants chez nous, en Espagne ". Depuis tout ce temps, elle erre sur terre, ce n’est pas dans l’Autre Monde qu’elle veut aller, c’est dans son pays. Elle vient me voir pour que je l’aide.

Son mari et ses enfants sont déjà dans l'Au-delà, où ils sont très heureux, c’est leur nouveau pays. Ils l’attendent depuis longtemps. Ils sont venus la chercher, elle va enfin les rejoindre.

 

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En Angleterre

 

Voici l’histoire d’une Anglaise venue me voir le 24 mars 2022. C’est une femme âgée, cheveux blancs, avec des nattes relevées, d’une grande douceur. Elle a beaucoup œuvré pour la paroisse.

 Elle prend son thé. Elle est seule et souffre beaucoup de cette solitude. Elle est d’une grande tristesse. " Vivre, à quoi bon. Ma vie est monotone, plate, sans intérêt. J’ai raté ma vie ". Elle décède seule, sans famille. Je la réconforte en lui disant que Là-haut, elle ne sera plus seule et que tout le monde l’attend.  Elle prend sa canne, se lève et se dirige vers la porte.

Mais juste avant qu’elle ne sorte, un homme arrive : " Pourquoi ne m’a-t-on rien dit ? Je ne n’ai pas pu la revoir ". En fait, cette femme avait un fils et celui-ci ignorait le décès de sa mère.  Celui-ci vivait à l’étranger, très loin de chez elle, trop loin. Ils ne se voyaient plus depuis longtemps et n'avaient plus de nouvelles l'un de l'autre.

Je lui montre sa maman assise dans son fauteuil, en train de boire son thé. " Elle est dans votre cœur "

Mais je sens que quelque chose ne va pas, je suis un peu perdue. Tout d’un coup, je me rends compte qu’ils sont décédés tous les deux et qu’ils avaient besoin de se revoir une dernière fois dans cette incarnation là pour pouvoir passer dans l’Autre monde et continuer leur évolution. 

Enfin, ils se retrouvent. Ils se serrent longuement dans les bras. Ils sont assis tous les deux, l’un près de l’autre, ils parlent, ils rient en se remémorant le passé. Elle lui caresse le visage.

Après un moment, la vieille femme prend sa canne, se lève et sort de sa maison. Son fils quitte le lit d’hôpital où il était décédé et monte. Tous les deux sont apaisés et heureux.

 

       

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Promesse

 

On est le 11 octobre 2022. René, un vieil homme décédé depuis quelque temps, vient me voir.

" Elle m’a abandonné. On s’était promis de partir ensemble. Pourquoi elle ne vient pas. Elle m’a abandonné. Je ne peux pas partir tout seul. Je veux savoir si elle pense à moi, si elle ne m’oublie pas. On s’était promis. Pourquoi elle ne vient pas "

René et son épouse s’étaient fait une promesse : partir ensemble. Malheureusement, René est décédé avant elle et son désarroi est immense : il ne comprend pas pourquoi il doit partir seul, ce n’est pas ce qu’ils avaient prévu.

Je lui montre qu’elle ne l’oublie et qu’elle pense toujours beaucoup à lui, mais je lui explique aussi qu’elle a encore des choses à faire et à vivre sur terre. Lui, de son côté, doit passer la porte de l’Au-delà, là où vont toutes les âmes et où sa chère épouse viendra le rejoindre bientôt. De plus, s’il part maintenant, il pourra continuer à la voir, peut-être même lui envoyer des signes, voire lui parler.

Rassuré et pressé de lui parler, il entre dans le tunnel de lumière et rejoint l’Au-delà.



     

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Noyade

 

C’est une femme d’une quarantaine d’années, décédée il y a environ 150 ans que je dois aider aujourd’hui, le 19 mars 2021. Elle s’est laissée mourir suite au décès de sa petite fille, morte noyée quelques mois ou années auparavant.

La petite fille jouait avec ses frères près d’un lac (ou un étang). La femme court, crie. La petite fille est immobile dans l’eau, sa poupée à côté d’elle.

Depuis toutes ces années, cette femme pleure sa fille, son chagrin est insurmontable. De plus, un sentiment de culpabilité ne la quitte pas : " Si je l’avais mieux surveillée, je serais arrivée avant ". Elle la cherche partout. " Je veux ma fille ". Je lui explique que sa fille est dans l’Autre Monde et qu’elle doit y aller aussi. Je rajoute que, d’ailleurs, sa fille l’attend depuis longtemps et se demande pourquoi elle n’est pas encore là. Malgré tout, la femme est sceptique. Pour finir de la persuader, je lui montre sa petite fille, rayonnante, et toujours avec sa poupée préférée. Elle était venue l’attendre

Aussitôt, elle s’engage dans le tunnel de lumière. Les retrouvailles sont émouvantes. La maman prend la main de sa petite fille  puis elles disparaissent toutes les deux.

 

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Se libérer des chaînes

 

Le 15 février 2021, une femme d’une trentaine d’années, décédée d’un cancer il y a environ 35 ans, est venue me voir.

Elle est à l’hôpital, elle n’a plus de cheveux. " Je ne veux pas que mes enfants et mon mari me voient comme ça ". Il y a beaucoup d’amour entre eux.

Son âme n’a pas pu passer dans l’Autre Monde, son mari la retenait. Il a énormément de chagrin, sa femme est devenue comme une idole pour lui, il la pleure beaucoup.

« Je n’en peux plus, je veux me libérer de ces chaînes qui me retiennent », voilà ce que me dit cette femme décédée. Nous discutons, je lui explique que son mari ne se rend pas compte qu’il la retient, il fait ça par amour, et que lui pardonner l’aidera à briser ces chaînes. Elle finit par envoyer tout son amour à son mari.

Quand elle commence à monter, les chaînes tombent. C’est un grand bonheur. Des Etres de Lumières viennent la chercher et l’emmènent pour qu’elle puisse parler à son mari de là-haut.